Celigny Dathus
Né en Haïti le 2 août 1997, sa tendre mère est décédée alors qu’il avait à peine sept mois, Celigny Dathus a grandi avec sa belle-mère et son père. Accru d’une famille chrétienne de 11 enfants, il a commencé à chanter tout petit sous l’influence de ces grands frères et a intégré la chorale des enfants de son église.
À de 9 ans, il a eu ses premiers cours de batterie et s’est entremêlé avec la musique évangélique.
Son parcours
En 2011, à l’église de son père situé à Bon repos, Celigny s’est affilié à un groupe de rap évangélique dénommé (REMA) ou il faisait en particulier les refrains des musiques et s’approchait du monde professionnel.
Avec son tout premier projet musical solo intitulé « Padon » sorti en 2014, il a marqué le répertoire des mélomanes d’Alléluia FM et a fait la rencontre de plusieurs personnalités comme Benito Joseph, Carl Foster et tant d’autres.
En 2017, il était l’un des artistes à l’affiche de « Pre lakwa », une comédie musicale organisée chaque année durant les fêtes pascales. En raison de son envole pour les États-Unis en juin 2018, ce talentueux compositeur s’était absenté sur la scène musicale afin de s’adapter à sa nouvelle vie sociale.
Accroché à sa dulcinée, il rentrait de temps à autre en Haïti, cet amour l’a amené à faire un grand saut par les liens du mariage le 10 août 2019. Peu de temps après, le couple Dathus a eu une fille en 2021.
Sa passion pour les chants d’espérance
À chaque voyage en Haïti, l’artiste se reconnecte progressivement avec la musique. Après la création de son mini studio de production, il a eu l’idée d’interpréter des musiques du chant d’espérance en s’inspirant des produits d’Élysé Blanc.
À partir de 2020, il voulait à tout prix se lancer dans ces types musiques en apportant une autre mélodie sonore qui pourrait attirer toutes les catégories, surtout les jeunes.
Ne voulant toutefois pas perpétuer une comparaison dynamique entre la supériorité des musiques du chant d’espérance et les compositions d’autres artistes, Celigny Dathus a relaté que les inspirations divines reçues par les auteurs de ce livre de chant est la même chez les artistes contemporains.
Les accomplissements de l’artiste
Avec plus de 150 interprétations musicales des chants d’espérance : « L’appétit vient en mangeant », a précisé le chanteur qui ne cesse d’édifier les fans sur les réseaux sociaux.
En collaboration avec « Sound Very Music Haïti du maestro (Dieuverson Thermot) » qui travaille sur toutes les instrumentales, la réalisation de ces vidéos prend moins de temps qu’auparavant et sa performance est transmise en direct après les enregistrements et les mixages.
Avant chaque interprétation musicale, Celigny a mentionné qu’il écoute attentivement les paroles, médite sur les textes puis les mémorise afin d’apporter sa touche sonore particulière. Cette tâche l’entraîne jusqu’à ce jour dans une éternelle passion.
Après ces exploits avec de nombreux titres du chant d’espérance, il n’envisage pas de sortir un album, mais plutôt de nouvelles musiques à une période précise, comme il l’a fait avec « Mwen koube m » sortie en août 2022 et « Priyorite m » en mars 2023.
Désormais, il n’est plus difficile d’apprendre les musiques du chant d’espérance car Celigny Dathus a tout planifié sur son channel YouTube qui aujourd’hui dépasse les 100,000 abonnés. Une bonne mélodie, une voix originale accordée avec passion et grâce.
Ce 53 français est tout ce qu’il faut pour louer le Seigneur.
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Entrevue: Jubau
Rédaction: Sifra