J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Romains 8:18.
A l’origine la création de Dieu était bonne et la souffrance n’existait pas. Mais l’homme, en se révoltant contre Dieu, a placé sa vie sous le jugement divin, se mettant sous la puissance et la menace de la mort. Ainsi, l’accès au monde sans souffrance a été interdit à l’homme depuis sa chute Genèse 2 :17; 3 :19 . Même rachetés, nous restons solidaires de ce monde de souffrance jusqu’au jour où « ce qui est parfait » viendra.
La souffrance touche notre être tout entier: le corps (par exemple dans la maladie, la persécution et la captivité), l’âme (par exemple dans la perte d’êtres aimés) et l’esprit (par exemple dans la recherche du sens de la vie, de la souffrance et de la justice de Dieu). Job a expérimenté tous ces genres de souffrance ( Livre de JOB ).
Aucun de nous, même chrétien ne peut éviter la souffrance sous au moins l’une de ces formes citées sur-dessus, celle du corps, de l’âme et de l’esprit. Comme Job, nous ne devons pas rechercher à ce que Dieu nous évite de souffrir, car cela est impossible dans ce monde qui a été frappé de souffrance depuis la désobéissance de l’Homme. Nous devons plutôt rechercher à développer les aptitudes qu’il faut afin de mieux supporter la souffrance.
La teneur d’une souffrance est grande lorsque nous nous abandonnons à la souffrance sans faire l’effort de la supporter.
Pour mieux gérer la souffrance, nous avons besoin de poser certaines actions ou de développer une certaine mentalité. Plus de détails par la suite :
1 – La prière
Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie… Jacques 5:13
La prière nous aide à mieux supporter la souffrance, elle peut nous apporter une certaine consolation de la part du Saint Esprit, ou la force afin de supporter la douleur, qu’elle soit physique ou émotionnelle. N’hésitons jamais à nous approcher de Dieu dans la prière lorsque nous souffrons et que nous avons très mal. Cela nous aide, soit à sortir à de la souffrance, soit à l’atténuer afin que nous puissions mieux la supporter.
2 – La mentalité positive
Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. Job 3:25
La mentalité ou le moral de celui qui souffre joue un rôle très important dans la teneur de sa souffrance. Si le moral est bas, la souffrance peut être forte et vis versa. J’ai vu des malades guérir juste après avoir vu un médecin à leur chevet sans qu’on ne leurs administre aucun médicament. D’autres en voyant juste le médecin, se sentent bien et développent l’envie de guérir.
Dans la souffrance veillons sur notre moral, sur notre mentalité ; évitons surtout les pensées négatives, de découragement, de désespoir, d’angoisse, de peur ; elles ne favorisent en aucun cas notre rétablissement ou notre bien-être. Nous avons vu comment Job à supporter, je dirais la plus grande souffrance du monde ; nous avons aussi vu comment Dieu l’a libéré par la suite.
3 – La patience
Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. Jacques 5:11
L’impatience peut nous conduire à mal supporter la souffrance et à souffrir atrocement. Plus nous espérons très vite sortir de la souffrance, plus nous sentons vraiment la souffrance. Quand nous souffrons, apprenons à être patients dans la souffrance, sans vouloir à tout prix sortir de là le plus vite possible. Dieu n’est pas à nos ordres, mais Il fait toute chose en son temps, comme Il le veut. D’autres à cause de l’impatience, pensent que Dieu les a abandonnés, et l’épreuve de la souffrance devient pénible pour eux. Soyons patients quand nous souffrons.
Aucun de nous ne peut éviter la souffrance, mais nous pouvons la gérer d’une manière à mieux la supporter et même la surmonter !
Auteur : Donald SORO
