Partout les difficultés s’amoncellent et les solutions se faisant rares, les rangs de l’église ont grossi. Ferveur et miracles au rendez-vous, du Cap à New-Delhi en passant par Kinshasa, Douala,…
New-York ou Paris, les églises évangéliques séduisent de plus en plus de fidèles. Le secours divin est souvent porté par des prédicateurs formés pour toutes sortes de guérisons et de miracles.
Le regretté Tommy Lee Osborn, qui a évangélisé dans plus d’une centaine de pays durant plus de soixante ans devant plus d’un milliard de personnes, aura marqué notre époque. Par cet américain, les paralytiques ont marché, les sourds ont entendu, les aveugles ont recouvré la vue, les muets ont parlé sur tous les continents, à la stupeur des quelques sceptiques qui se glissaient dans les rangs.
Voici les miracles
Agissant sous la bannière divine stipulant : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons… », ces envoyés font encore des choses extraordinaires. Dernièrement, le pugnace évangéliste congolais Jean-Oscar Kiziamina Kibila a fait marcher des paralytiques-nés au Gabon et au Cameroun. En France, l’un de ses premiers exploits date du début des années 2000 à Villeurbanne, où il fit marcher une femme infirme sous nos yeux.
En Afrique australe, on amena à l’évangéliste puncheur Ayo Oritséjafor une femme enceinte depuis 32 mois. Avant que la main de l’évangéliste n’ait touché son ventre, cette femme enfanta au milieu de milliers de gens. Quant à Wallo Mutsenga Malachie, se trouvant à Kinshasa, une jeune femme qui ne voyait plus ses menstrues depuis 12 ans voulut le joindre par téléphone pour lui exposer sa frustration. A peine eut-il dit bonjour, que celle qui se trouvait à l’autre bout du fil en Europe, vit ses règles arriver spontanément après plus d’une décennie d’absence. En Belgique, Célestin Kibutu, fut le premier africain à enseigner la délivrance théorique et pratique dans une faculté européenne.
Vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ?
La prestigieuse filière anglophone avait précédé la francophone avec Benny Hinn, le zambien Philip Banda, les charismatiques nigérians, Abraham Chigbundu, Matthew Ashimolowo ou Daniel Olukoya. Docteur en chimie moléculaire, auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques et chrétiennes, ce dernier pria furtivement pour Fiona, l’une de ses collègues décédée sur son lieu de travail lorsqu’il exerçait dans un centre de recherches à Londres. Elle revint à la vie avant son transport à la morgue. La résurrection d’un mort, le prédicateur Ignace Tambu Lukoki l’a aussi connue. Au Gabon, c’est en empruntant une prière au centrafricain Charles Talingano que Jean-Baptiste Moulacka fit revenir à la vie vers 16h, en présence d’une foule immense, une jeune fille Zaza, décédée depuis 9h du matin.
Médecin, guéris-toi toi même
Que ce soit pour la santé, les finances, les études, l’emploi, le conseil divin, l’allemand Reinhard Bonnke, le congolais Léopold Mutombo Kalombo ou le nigérian Sunday Adélaja basé à Kiev en Ukraine où il est à la tête de la plus grande église évangélique d’Europe avec 40.000 fidèles, savent s’y prendre. Le burkinabé Mamadou Karambiri dit : « je ne saurais pas vous dire le nombre de personnes que nous avons encadrées et qui sont aujourd’hui cadres supérieurs ». Après 36 ans de service, Ayo Oritséjafor affirme : « il m’est impossible de vous donner le nombre de personnes arrivées dans notre église pauvres et qui sont devenues millionnaires ».
Ces spécialistes de la chasse aux démons n’ont pas de limites et l’incomparable commence même dans les vies de ces ouvriers emplis de foi. Ainsi, Daniel Olukoya qui continue à parcourir le monde tomba malade pour la dernière fois en 1974. Ignace Tambu Lukoki et sa femme n’utilisent jamais de contraceptif. Chaque fois qu’ils désirent un enfant, ils le demandent et la femme tombe enceinte. Aidine Abala a survécu à neufs empoisonnements avant de demander au Seigneur de reprendre son âme.
Les femmes ne sont pas en reste avec Helen Oritséjafor, propriétaire de deux banques, et Leslie Mc Nulty pour ne citer que ces deux là. Lorsque Dieu le désire, les cancers, la folie, le diabète, le sida, les tumeurs, les fibromes, l’autisme et la trisomie disparaissent également après leurs prières. Celles-ci prennent le relais lorsque la médecine, la science, les banques et la société ont échoué. Si Daniel Kolenda ou Kevin Mc Nulty ont émergé en imitant leurs mentors, « les fabricants de miracles » Bernard Blessing et Jacques Neema Sikatenda ont dépassé en puissance leurs maîtres.
Une démonstration de puissance qui met fin au doute
Sikatenda a marqué les esprits en ordonnant la guérison d’un enfant porteur d’une grave déformation faciale avec un œil situé dès la naissance hors de l’orbite. Récemment, lors d’une tournée au Brésil, il a confirmé ses dons par de grands miracles. A la vérité, aujourd’hui, la dimension thérapeutique de la foi est une évidence. Malgré la présence des brebis galeuses aux prouesses éphémères, les vrais envoyés continuent d’élever très haut le nom du Seigneur dans les steppes d’Asie centrale, la neige de Bulgarie, les vastes auditoriums américains, les stades d’Afrique, par des signes, des prodiges et des merveilles. Alléluia !
Franck CANA
source:actualitechretienne