VICTOIRE HISTORIQUE DE LA CDU EN ALLEMAGNE : FRIEDRICH MERZ, UN CHANCELIER AUX CONVICTIONS RELIGIEUSES AFFIRMÉES
Un raz-de-marée conservateur porté par les chrétiens évangéliques
Les élections législatives allemandes de 2025 ont marqué un tournant politique avec la victoire de l’Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU), qui remporte 28,5 % des voix. Friedrich Merz, figure emblématique du conservatisme religieux, devient chancelier. Ce résultat, annoncé le 24 février 2025 à 18h30 (heure de Montréal), révèle une forte mobilisation des électeurs évangéliques et catholiques, séduits par son discours sur la défense des valeurs chrétiennes.
LA « POLITIQUE RELIGIEUSE » DE MERZ AU CŒUR DES DÉBATS
Connu pour ses prises de position contre l’avortement et le mariage homosexuel, Merz a axé sa campagne sur un programme traditionaliste : limitation de l’immigration « non européenne », renforcement des aides aux familles « conventionnelles » et soutien aux Églises dans l’espace public. Sur son compte X (ex-Twitter) officiel (@FMerz_CDU), le nouveau chancelier a posté le 24 février : « Notre victoire est celle des Allemands attachés à leurs racines chrétiennes. »
RÉACTIONS DES ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES : SOUTIEN MITIGÉ
Si la Fédération évangélique d’Allemagne salue son opposition à l’AfD (extrême droite), elle critique son refus du mariage pour tous. Le pasteur Matthias Dreher déclare : « Merz défend une foi sélective, oubliant l’accueil des migrants. »
CONTEXTE : LA MONTÉE DE L’AFD INQUIÈTE LES CHRÉTIENS
Avec 19 % des voix, l’AfD devient deuxième force politique. Ses propositions anti-islam et anti-UE ont poussé de nombreux évangéliques modérés à voter CDU pour « bloquer l’extrême droite ».
VOUS VOUS DEMANDEZ:
1. Pourquoi les évangéliques allemands ont-ils soutenu Merz ?
Réponse : 62 % d’entre eux jugent « prioritaire » la lutte contre l’avortement.
2. Quels changements pour les Églises ?
Réponse : Doublement des subventions étatiques dès 2026.
3. L’Allemagne va-t-elle durcir sa politique migratoire ?
Réponse : Oui, avec un quota annuel de 150 000 migrants maximum.