Réponse officielle de la Global Methodist Church à la décision de la UMC
La Global Methodist Church (GMC) a publié une réponse officielle en réponse aux votes de la United Methodist Church (UMC) lors de sa Conférence Générale pour supprimer l’interdiction de longue date d’ordonner des homosexuels non-célibataires et permettre la bénédiction des mariages de même sexe. Le vote des délégués de la Conférence Générale de l’UMC cette semaine, via un calendrier de consentement, a pour effet de modifier plusieurs règles du Livre de Discipline de la dénomination, changeant ainsi sa position sur plusieurs questions LGBT.
Lancée en 2022 comme alternative conservatrice à l’UMC, la Global Methodist Church semble se démarquer clairement de ces décisions. Dans une déclaration mercredi, la GMC a affirmé n’avoir « aucune affiliation avec leurs décisions, ni ne souhaite commenter ou fournir de commentaires sur les actions d’autres organisations religieuses. » Néanmoins, cette jeune dénomination méthodiste a pris l’opportunité de réitérer son engagement à maintenir une compréhension historique du christianisme, insistant sur son engagement inébranlable envers sa mission. « La Global Methodist Church maintient son engagement indéfectible à faire progresser sa mission, qui consiste à proclamer l’Évangile de Jésus-Christ et à servir sa communauté de plus de 4 501 églises et membres de la congrégation dans le monde entier, » a déclaré la GMC.
Avec plus de 4 501 églises et membres de la congrégation, la Global Methodist Church ancre ses enseignements dans les confessions historiques de la foi chrétienne. Créée en 2022 après plusieurs reports de la Conférence Générale de l’UMC dus à la pandémie de COVID-19, la GMC avait pour objectif de fournir une nouvelle dénomination pour les conservateurs souhaitant quitter l’UMC en objection aux leaders théologiquement progressistes. Bien que des décennies d’efforts pour modifier les règles prohibant les mariages gays et les clergés homosexuels non-célibataires aient échoué, de nombreux libéraux au sein de l’UMC refusaient d’appliquer ou de suivre l’interdiction. Par conséquent, une session spéciale en 2019 de la Conférence Générale avait approuvé une mesure temporaire permettant aux congrégations de quitter l’UMC, avec plus de 7 500 églises ayant suivi ce processus à la fin de l’année dernière.
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