Marcher lentement augmenterait les risques de développer une démence plus tard, indiquent des chercheurs américains.
Si la marche est bénéfique pour la santé, cela dépendrait en réalité du rythme auquel on avance. Mieux vaut avoir la rapidité du lièvre que la lenteur de la tortue, conclut en la matière une étude américaine.
Des chercheurs du Boston Medical Center ont observé que marcher d’un pas lent exposait à un plus grand risque de démence. Autre constat, une forte préhension diminuerait les probabilités de faire une attaque cérébrale.
Pour les besoins de l’expérience, 2 140 volontaires âgées en moyenne de 62 ans ont passé des scanners cérébraux. Leur vitesse de marche et la force de leur préhension ont également été mesurées.
Onze ans plus tard, les résultats présentés au meeting annuel de l’Académie de neurologie ont montré que 34 personnes souffraient d’une démence et 79 autres avaient été victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Marcher lentement : un signe avant-coureur d’Alzheimer
Des recherches approfondies devraient être menées pour comprendre dans quelle mesure la vitesse de marche et l’apparition de la démence sont liées. Mais, pour les spécialistes de la maladie d’Alzheimer, cette expérience a le mérite de soulever de bonnes questions : « la difficulté à marcher et la vitesse de marche sont-elles des signes physiques avant-coureurs d’autres symptômes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer ? », s’interroge le docteur Marie Janson, directrice de développement au centre britannique de Recherche sur Alzheimer.
En l’absence d’explications scientifiques, on s’accorde pour rappeler l’importance d’une bonne hygiène de vie basée sur de l’exercice physique quotidien et une alimentation équilibrée (riche en protéines, fibres, vitamines et calcium).
Chez les seniors, une étude récente a montré que le fait de manger en excès (en moyenne plus de 2 100 calories par jour) favoriserait les troubles cognitifs associés à la maladie d’Alzheimer.
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