Découvrez comment l’arche d’alliance symbolise la présence de Dieu et les conditions de bénédiction pour le peuple hébreu. Les Israéliens ont connu la victoire spirituelle en obéissant aux commandements divins. Explorez la nécessité d’un engagement envers Dieu pour vivre pleinement sa présence. Lisez la suite de l’article pour d’autres informations essentielles!
L’Arche d’alliance : clés pour vivre la présence de Dieu.
Le coffre de l’Alliance, construit du temps de Moïse, mesure 1,15 m de long, sur 70 cm de large et 70 cm de haut. Il était fait d’acacia, recouvert extérieurement et d’intérieurement d’or. Le couvercle – le propitiatoire – était en pur. Deux chérubins se tenaient face à face, les ailes déployées et la tête inclinée vers le coffre.
De chaque côté, se trouvaient deux anneaux pour faire glisser les barres pour que les lévites le portent (Ex 25v10-22). A l’intérieur, se trouvaient les deux tables de la loi; plus tard, les israélites y mirent un vase avec la manne et le bâton d’Aaron qui avait fleuri (Hé 9v4). C’est l’arche d’alliance de Dieu avec son peuple.
Depuis le Sinaï, ce garde-manger devant le peuple hébreu. Quand la nuée s’arrêtait sur montait le tabernacle et sur mettait le coffre dans le lieu très saint. Plus tard, le roi Salomon l’a mis dans le temple, construit sur le même principe que la tente (1 Rs 8v1-9). Puis sur un perdu sa trace au VIème siècle av. JC avec Nébucanetsar quand il est détruit Jérusalem.
Ce dernier était qu’un meuble; mais il était plutôt important! Nous allons nous arrêter sur ce qu’il symbolise et ensuite sur les conditions pour connaître les bénédictions liées à sa présence.
1) Les symboles de ce coffre de l’Alliance:
Si Dieu a ordonné de faire cette arche – ou ce coffre -, ce n’était pas pour faire petit bijou, ni comme une mascotte ou comme un objet de superstition.
Quel était le mais?
– Dès le début, c’était explicite: c’était là que Dieu répondantait Moïse (Ex 25v22). Ce coffre signifiait la présence inaccessible de l’Eternel. Et c’était même très précis: c’était entre les deux chérubins qui se prosternaient devant lui.
Pour Israël, il ne faut pas confondre le meuble et la présence de Dieu: il ne faut absolument pas fabriquer des images ou des pierres qui représentent Dieu; Dieu ne peut pas se voir, il s’entend (No 7v89).
Dieu connaissant la faiblesse de son peuple qui avait été façonné à un veau d’or pour «voir» Dieu; il y a toujours le besoin de représenter sa divinité.
Mais Dieu est l’esprit, et le, c’est adorer l’objet (et non lui) et c’est tomber dans l’erreur.
Nous ne voyons pas plus le voir: il parle à travers sa Parole; c’est là que nous entendons entendre sa voix.
– Autre symbole symbolique de l’alliance: à travers lui, Dieu était présent et marchage devant son peuple, le conduisait (No 11v35). Il était le chef, le guide. Et cela, dans toutes les occasions: lors des fêtes, ou quand le peuple est traversé par le Jourdain, ou encore quand il est autour de Jéricho. C’est Dieu qui donnait à Moïse la direction à suivre. Dieu était celui qui dirigeait son peuple.
La manne conservée dans le coffre rappelant l’intervention de Dieu qui avait été accordée dans le désert selon le besoin de chacun; jour après jour, Dieu avait conduit et pourvu.
L’assurance de la présence de Dieu transforme tout!
Souvent par la suite, Dieu encourage par l’assurance de sa présence, malgré les échecs et la fragilité de son peuple: «Ne crains rien, car je suis avec toi» (Es 43).
David peut compter sur la victoire de Dieu dans les épreuves: «Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi» (Ps 23); Dieu conduit, même dans la vallée de l’ombre de la mort. Même dans le désert.
– Le troisième sens est donné dans son nom: c’est le l’Alliance. Il rappelait ainsi vivre le traité de paix que Dieu avait passé avec son peuple.
Malgré ses égarements, ses péchés, chaque israélite que regarder et sauvegarder la bonté de Dieu: il pardonne et accepte le pécheur; le sens du couvercle de ce coffre: il était appelé le propitiatoire, c’est-à-dire que Dieu était propice.
On a mis dans le coffre les deux tableaux de la loi qui dit en affirmant: «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, du pays où tu étais esclave» (Ex 20) ; l’Alliance est à la première personne que Dieu a scellée.
Cela se retrouve également à travers le symbole de la coupe lors du repas du Seigneur: «Cette coupe est la Nouvelle Alliance en mon sang», dit Jésus. La coupe est le rappel visuel d’une réalité qui se vit; c’est le sens, représenté à travers la coupe, qui importe et non l’objet.
Le rappel de l’œuvre de Christ parle de cette certitude: nous sommes acceptés, non parce que nous méritons mais par grâce. Dieu nous accepte tels que nous sommes; et son Alliance est pour toujours. Elle ne repose pas sur nos épaules. A la croix, cette Alliance a été scellée.
Mais le fait de posséder ce coffre n’était pas suffisant en soi; ce qui est lié, c’est la manière de vivre en présence de Dieu. Dieu donne certaines conditions qui sont nécessaires pour bénéficier de ses bénédictions.
2) Quelles sont ces conditions associées à la présence de Dieu?
– Ceux qui étaient conduits par Dieu, au travers du coffre de l’Alliance, étaient ceux qui partie de son peuple. Pour les hommes, ce n’était pas le fait d’être né dans une famille hébreu qui donnait le privilège d ‘appartenir au peuple de Dieu : il fallait être circoncis.
Quand les philistins ont pris ce coffre de l’Alliance, ils se sont assurés de la victoire. Mais «l’Eternel intervint contre les habitants de la ville et y sema la terreur. Ils ont souffert de tumeurs »(1 Sa 5): avoir le coffre de l’Eternel avec soi-même. Il faut être de la famille de Dieu.
Les philistins croyaient à l’efficacité de la présence de ce coffre comme un fétiche. Mais ils n’étaient pas prêts à accepter la condition pour faire partie du peuple de Dieu.
Pour faire partie de la famille de Dieu, il faut avoir vécu une intervention intérieure: la circoncision du cœur (Col 1v10-12).
Le fait d’être dans un pays soi-disant chrétien, le fait d’être né dans une famille chrétienne, le fait de faire certains actes chrétiens ne fait que leurrer. Il est dangereux de se retrancher derrière ces apparences religieuses: il y va de la vie éternelle avec ou sans Dieu.
– Pour connaître une vie pleine, il faut chercher la présence de Dieu ; comme Israël avec David qui disait: «Nous ne sommes pas avertis d’aller chercher le roi sous le règne de Saül» (1 Ch 13v3).
Peut-être que les faits sont compréhensibles mais le fait de chercher Dieu, prendre le temps pour être en présence, c’est cela qui est nécessaire. Lui consacrer du temps à travers la lecture de sa Parole, de la prière, de la vie dans l’église, tout cela parle de notre désir de vivre dans sa présence.
Après avoir cherché le coffre de l’Eternel, David a composé une prière où il a dit particulier: «Que le cœur de ceux qui sont attachés à l’Éternel soit rempli de joie! Aspirez à vivre constamment en sa présence »(1 Ch 16v10-11).
Histoire d’être, non pas débordés, mais débordants.
– Un grave égarement pour Israël, c’est que ce meuble a été un fétiche, un objet de superstition. Il s’est attaché plus au coffre à ce qu’il signifiait: la présence de l’Eternel. Pour être victorieux des philistins, pensait le peuple d’Israël, il fallait aller chercher ce coffre; mais par deux fois, pourtant, c’est la défaite qui s’en est suivie …
Peut être facilement adapté à certains objets, à certains gestes ou actes une valeur superstitieuse; porter une croix ou même lire la Bible ou aller au culte peut être perçu comme suffisant («Ouf … je n’ai pas eu d’accident aujourd’hui: j’ai lu ma Bible ce matin», ou encore – mais nous le corps jamais -: «Je suis béni par Dieu: normal, je suis quand même assez bien …».
La magie de la foi n’est pas la foi.
– La nécessité d’une Vivre en accord avec la volonté de Dieu : Israël venait de récupérer ce coffre de l’Éternel qui était chez les philistins; mais au bout d’une longue période (20 ans!), il comprend que Dieu ait choisi autre: «L’ensemble du peuple d’Israël aspirait à revenir à l’Éternel» (1 Sa 7v2); alors Samuel leur dit: «Si c’est tout votre cœur que vous voulez revenir à l’Éternel, faites disparaître de vous les dieux étrangers et attacher-vous de tout votre cœur à l’Éternel. Alors il vous délivrera des philistins »(1 Sa 7v2-3).
Qu’est-ce qui dans notre vie peut ne pas servir Dieu?
Une expression qui est retrouvée ici: «De tout votre cœur»; Dieu s’attend à ce que nous soyons entiers pour lui, pas des spectateurs passifs.
Une vie de victoire est liée à cet engagement envers Dieu.
Une autre histoire du coffre parle de ce que Dieu demande: c’est l’histoire du transport de l’éternel par David (2 Sa 6). Il veut remettre à l’honneur ce coffre «sur lequel a invoqué le nom de l’Éternel» (v2). C’est bien. Et il veut faire ça en grandes pompes! Mais inconsciemment, il le fait selon la méthode des philistins: sur un char tiré par deux vaches.
David et surtout Uzza qui va en mourir va porter les conséquences; la raison? David n’a pas cherché la volonté de Dieu.
Ce que Dieu veut pour le transport de ce coffre, c’est que ce soit les lévites qui le portent avec des barres, sur leurs épaules (1 Ch 15v2, 13-15). Et ils s’ont purifié pour cela.
La base de la marche avec Dieu est ce désir de vivre comme la demande et non pas à notre sauce ou à celle de la société dans laquelle nous vivons. Les tables de la loi ont été données pour que le peuple de Dieu connaisse sa volonté; elles ont été mises dans ce coffre.
Le trésor du coffre était là! Quel privilège accordé aux êtres humains que d’avoir la révélation de la loi de Dieu! Aujourd’hui encore, si notre société est en pratique seulement ces 10 commandements, tellement de problèmes sont supprimés …
Dieu est saint, il ne peut cohabiter avec le péché. Les lévites liées se purifier pour porter ce coffre; pour s’approcher de Dieu il est nécessaire de reconnaître son péché, se mettre au bénéfice de son pardon et désirer (ne pas retomber dans ce qui n’honore pas Dieu.
Israël a connu la victoire devant les peuples voisins après qu’il ait compris et … vécu (1 Sa 7v7-14; 2 Sa 8v1-14).
Oui, la grâce de Dieu est réelle et il ne nous punit pas comme nous le méritons; mais chaque fois pour Israël, la victoire est mentionnée après qu’il soit revenu à Dieu, au travers du coffre (qui symbolisait sa présence) qu’il est allé chercher, et de l’engagement à vivre selon la volonté de Dieu.
Le message est le même pour nous: nous vivons dans la présence de Dieu, en communion avec lui, et en désirant vivre selon sa volonté, d’après sa Parole, dans tous les domaines de notre vie.
Et cela est possible parce que Jésus est celui qui a accompli les significations préparées à travers le coffre de l’Alliance: il est Emmanuel, Dieu avec nous, toujours présent; il a révélé la volonté de Dieu et l’a accompli parfaitement; Il est le Berger qui nous conduit et c’est lui qui a fait des progrès à Dieu, en nous réconciliant avec Dieu, en mourant à notre place.
Voilà donc les conditions liées à la présence de Dieu qui commande une vie débordante, une vie de victoire. Il est bon pour nous, mais nous n’avons pas de vivre mais de vivre ces conditions: son appartenir, le chercher, placer sa confiance totale en lui, désirer de tout notre cœur vivre comme lui le demande, dans la pureté.
Jean-Ruben
Cet article L’arche d’alliance: le symbole de la présence de Dieu est apparu en premier sur Église Protestante Évangélique Méthodiste Agen.
Auteur eglise.agen