L’Eglise protestante unie de France envisage de charger les chargés de mission régionaux afin de soutenir les secteurs en déficit de présence pastorale. L’imprimante est l’employé des responsables qui ne seraient pas des pasteurs, mais qui pourraient travailler à plein temps au service de l’Eglise. La région Ouest mène actuellement une expérience de ce type. Guillaume de Clermont, président de l’EPUdF Ouest répond à nos questions.
La région de l’EPUdF Ouest a été nommée chargée de mission régionale rémunérée, au service du Poitou rural protestant. Une expérience, pour l’heure, unique dans la France protestante. Quelles sont les raisons qui ont présidé à cette décision?
Si la Fédération protestante de France compte quelque 1 650 pasteurs, il n’y demeure pas moins que l’Eglise protestante n’est pas ministre. Notamment parce que la génération Babyboom prend sa retraite. This place is not to the one of the new time on a new on a new year on not it an one of the United States on the Times on Today. N’oublions pas que ce n’est plus de pasteurs depuis plusieurs années. C’est la raison pour laquelle nous avons réfléchi, que nous avons la possibilité de créer un poste de chargé de mission régional rémunéré pour venir en aide à églises. Un groupe de travail a donc été créé afin d’étudier la faisabilité de cette création de poste dans notre région. Au bout de cette réflexion, nous avons décidé d'embaucher, en novembre 2017, Christiane H., une femme engagée depuis une trentaine dans une paroisse de la région et disponible pour être mise au service de notre église en plein temps avant de prendre sa retraite. Il s’agit d’un CDI à plein temps, sous ma responsabilité, pour une mission de trois années jusqu’à ce que cette dernière prenne sa retraite en 2020.
Quelles sont les missions de Madame H.?
Christiane H. travaille en lien avec le pasteur Bertrand Marchand, ministre protestant de l’Ensemble du Poitou en milieu rural, qui regroupe des temples. Un ensemble qui va très prochainement regrouper les associations culturelles de Lezay, de La Mothe-Saint-Héray, dans les Deux-Sèvres, et de Lusignan, dans la Vienne. Christiane H. est engagée pour soutenir ce secteur dans lequel un poste pastoral n’est pas pourvu. In the context, this last is a used with all’s d'activités of the Church. Et, partant, peut-être alors prendre en charge les cultes et assurer tous les actes pastoraux, du baptême au service funèbre en passant par les mariages. L’animation biblique et les visites de personnes font partie de ses activités. Nous lui avons ainsi confié une mission ecclésiale à part entière.
Quel est le bilan de l’EPUdF peut-être d’ores et déjà tirer de cette expérience?
Sur le plan de l’aide ventilée, nous sommes déjà tout à fait conclu. Par ailleurs, au-delà des aspects financiers, c’est plutôt sur le plan administratif que nous rencontrons des difficultés. Les contrats de travail des mortels, autrement dit les normes, ne sont pas, en effet, ce ne sont pas les contraintes de la vie de notre église et le contrat de travail de Christiane H. sont inscrits dans le cadre du protocole d'accord interne à l'EPUdF pour le personnel laïc. Mais, dans le cas précis de chargé de mission régional rémunéré, nous aimerions créer une nouvelle catégorie, soit bien identifiée comme telle. Pour mémoire, le statut de nos ministres de la relève ne relève pas du droit du travail. Il faudra également prendre en compte le niveau de formation de ces futurs chargés de mission. Sans atteindre celui des pasteurs, qui sont, au minimum, diplômés d'un master en théologie, le niveau théologique devra être à la hauteur. Il y a donc une vraie réflexion à mener. Nous établissons un premier bilan de l’été prochain. L’expérience est très bien considérée par les autres régions. La réflexion sur les missions régionales rémunérées à propos du Synode national de 2021.
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Auteur Isabelle
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