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Maya Fairy à Praise a Thon : Dérive ou évolution ?

Maya Fairy et Praise a Thon : Controverse et critiques

Le 23 novembre 2024, l’Église Maranatha Morija Alliance Church à Bradenton, en Floride, accueillait la troisième édition du Praise a Thon. Sous la direction du pasteur Joseph M. Derosier, cet événement avait pour ambition de célébrer la foi avec des psalmistes tels que: Aniel Fils, Tika J, et Evodie Massena.

La soirée promettait des moments spirituels intenses. Parmi les artistes programmés, on retrouvait également Emmanuel Garilus et son saxophone, ainsi que Senetriece Bon-Ami, qui apportaient une touche de variété à l’ensemble.

Cependant, une décision a suscité l’indignation parmi de nombreux observateurs avertis et soucieux des valeurs morales de l’Évangile. Le choix de Maya Fairy pour animer l’événement a suscité des réactions en raison de déclarations récentes qu’elle a faites sur les réseaux sociaux.

Sa Réflexion sur le Vodou et la Foi

Elle avait affirmé que le vodou pourrait être la véritable religion des Haïtiens et se présentait comme une simple messagère de ce qu’elle déclarait, sans assumer sa foi ni sa position de chrétienne devenu adulte. Au contraire, avec humour, elle a déclaré qu’en tant qu’enfant obéissante, elle ne savait rien elle-même, car c’est ce que ses parents lui ont montré, aller à l’église.

Pour en savoir plus sur cette déclaration et son contexte, écoutez un extrait du reportage de Wilmedia.

Réflexions sur l’Authenticité de la Foi et le Rôle de l’Église dans un Monde Commercialisé

Cette prise de position soulève des interrogations : aller à l’église est-il synonyme de chrétienté ? Un chrétien qui, face à un tel sujet, hésite sans prendre de position ferme, est-il vraiment un chrétien ? D’un autre côté, en observant attentivement la direction actuelle de plusieurs Églises, ne semble-t-il pas qu’elles privilégient la popularité au détriment de leurs propres valeurs ? Ce n’est pas la première fois que cela se produit lors d’un concert.

N’avons-nous pas de personnes qualifiées au sein même de l’Église ? Car ici, nous ne parlons pas simplement du fait d’assister à un concert, mais plutôt de la situation où un animateur (ou « host ») devient le guide, semblable à un pasteur lors d’un culte, car c’est lui qui décide de son discours tout au long de la soirée.

Il est préoccupant de constater que certaines églises semblent s’engager dans une voie où la spiritualité est mêlée à la commercialisation. En cherchant à attirer des foules par le biais de figures populaires, Le risque ici, c’est que vous êtes en train de diluer les valeurs chrétiennes fondamentales et, du même coup, de réduire le pouvoir du Saint-Esprit en arrière-plan.

Jean 4:24 évoque une adoration en esprit et en vérité, mais où est la vérité quand les invités d’honneur ne partagent pas ces convictions? Maya Fairy a été décrite comme apôtre du rire, pourtant le terme apôtre renvoie à un disciple de Jésus-Christ. Comme le dit le dicton : C’est en riant qu’on baptise le juif.

Adopter une approche décontractée, sans jugement moral, en se détachant des conséquences, ne fait que nous plonger encore plus profondément dans une impasse spirituelle et des controverses.

L’illusion de la popularité : un danger pour la mission spirituelle de l’Église

Les pasteurs, promoteurs, médias, psalmistes et artistes de la communauté doivent s’interroger sur la place grandissante de la popularité et du gain financier dans la mission spirituelle. Choisir des influenceurs controversés envoie un message ambigu aux jeunes générations : la popularité, non la spiritualité, semble primer.

Il est crucial de prendre conscience du risque pesant sur la crédibilité de l’Église. En privilégiant des stratégies commerciales, assistons-nous à un refroidissement de la foi et des valeurs morales? L’Église doit-elle sacrifier ses fondements sous prétexte que nous vivons les derniers temps? Trop de charlatans à la tête des églises de nos jours, sans éthique ni valeurs chrétiennes.

Les invités d’honneur révèlent pour qui un événement est réellement destiné. Si l’on prétend célébrer la louange et l’adoration, la présence de figures aux messages contradictoires est problématique.

L’heure est grave. Il est impératif de revenir à la source de notre foi, Jésus et sa parole, en gardant l’Église comme un lieu de ministère authentique, à l’abri des influences mercantiles qui menacent sa pureté et sa mission originelle.

Maya Fairy à Praise a Thon : Dérive ou évolution ?

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Jose Bautista
Jose Bautista
José Bautista, rédacteur en chef de BGospel Magazine, a fondé le site en 2009 sous le nom jubau.com. Passionné de spiritualité, il a renommé la plateforme BGospel.com en janvier 2018, inspiré par le leitmotiv "Be the gospel". Son travail vise à diffuser des messages d'espoir et de foi.