L’Apôtre Paul nous dit que nous devrions porter les fardeaux les uns des autres. Mais il dit aussi que chacun devrait porter son propre fardeau. (Galates 6:2 et 5) Cela semble confus…
Galates 6 : 2-5
2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. 3 Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. Lire la suite
Ce qui me vient à l’esprit, c’est le Seigneur sur la route de Golgotha qui va être crucifié. Un certain Simon de Cyrène soulagea Jésus, battu et ensanglanté, en portant sa croix. Quelle bénédiction cela a dû être !
Mais lorsque Jésus fût cloué sur la croix, Lui et Lui seul pouvait supporter le péché du monde. C’était Sa responsabilité, être jugé par le Père et payer le prix ultime, à cause de Son amour pour nous. Il devint un débiteur envers Son père à cause du péché de l’homme, et afin que vous et moi soyons trouvés sans dette. Jésus seul pouvait faire cela. Lui seul pouvait aller sur la croix dans ce but.
Afin de clarifier, il y a deux mots différents utilisés dans le verset ci-dessus. Le premier « fardeau » est un poids alors que le second est littéralement une « facture », un dû.
Vous voyez, dans la vie nous avons plusieurs responsabilités : certaines financières, envers les gens ou la famille et même, envers nous-même. Ces responsabilités peuvent devenir agaçantes et ennuyeuses et cela peut faire une énorme différence lorsque quelqu’un vient nous aider, un mot d’encouragement, ou même quelque chose de physique comme de l’aide pour nettoyer la voiture. Quelle bénédiction d’être en relation avec des frères et soeurs dans le Seigneur, qui ont ce coeur pour nous aider à porter la charge. C’est cela l’Eglise, le fruit de relations réelles.
Le problème, cependant, vient lorsque nous essayons d’aider les gens de la mauvaise manière en portant leurs fardeaux, alors que ce n’est pas à nous de le faire, comme par exemple le non pardon, la colère, l’inquiétude ou la peur. Ces attitudes ne peuvent être changées que par le Seigneur et ce travail commence quand une personne prend sa croix et renonce à elle-même, comme Jésus l’a fait et comme il nous a commandé de le faire. Il ne nous donne pas le choix, nous lui devons, comme une dette, et personne ne peut le faire à notre place.
Par exemple, je peux venir vers vous et vous offrir une aide financière quand vous êtes en difficulté. Je peux vous aider à réduire votre charge. Mais si dans cette situation, votre attitude est l’apitoiement sur vous-même et la rancoeur, alors je dois faire attention de ne pas les encourager, je dois plutôt vous aider à aller vers le Seigneur, pour vous repentir et prendre votre croix, pour trouver la liberté et un coeur pur.
Parfois les relations peuvent être très fragiles, parce que les gens cherchent à être dorlotés, cela renforce le problème. Soyons plutôt impliqués de la bonne façon, et permettons à la personne de chercher le Seigneur premièrement.
La vie peut être parfois très injuste et blessante. Mais il est important que nous aidions les gens de la bonne façon en les dirigeant toujours vers la croix, avant de nous impliquer et de les encourager dans leur apitoiement sur eux-mêmes.