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ActualitésPasteur Gary St,Hubert, qui est,il?

Pasteur Gary St,Hubert, qui est,il?

Qui est Garry St-Hubert? Ses débuts dans la musique ?

Garry St-Hubert est un jeune que Dieu utilise pour sa mission. J’ai grandi dans la foi évangélique. Ma mère était chrétienne et chemine encore à la deuxième Eglise baptiste de Port-au-Prince, chez Pasteur Sénophat Point Du Jour. Déjà très jeune, elle m’emmenait aux cohortes. Nos voisines étaient chrétiennes et lorsqu’elle-même était empêchée, ces dernières me prenaient en charge. J’allais généralement à l’Eglise Nazaréen du Bel-Air. C’est là que j’ai commencé. C’est là que j’ai pris goût à la musique. Jamais je n’aurais cru devenir moi-même musicien. Dans mon église, J’étais toujours à la première rangée. J’aimais m’asseoir tout près des musiciens. Une fois de retour chez moi, je captais la Radio Lumière et là, je me procurais alors des baguettes et des marmites que je prétendais être mon jeu de percussion. Et j’accompagnais la musique de la radio. J’avais 4 ou 5 ans lorsque j’ai commencé à admirer certains artistes comme Joël Lorquet ! Quelle joie ce fut pour moi de me retrouver dernièrement sur scène avec lui, pour animer un club de louange et d’adoration organisé par Monique César Guillaume Ministères à Le Villatte.

C’est ainsi donc que, tout jeune, j’ai commencé à aimer l’Eglise. Puis j’ai quitté Nazaréen pour aller chez Pasteur Sénophat Point Du Jour. Là j’ai fait les classes d’Ecole du Dimanche. Je me suis initié au théâtre avec Mme Alpha. Une fois j’ai représenté un des trois hébreux : Shadrack, Mescha, Abed Nego. Lorque je déménageai pour habiter Delmas, je me rapprochai d’une autre église. J’avais comme voisin Jézunel. Cela me fascinait de le regarder jouer de la guitare. Quand arriva l’heure pour lui de voyager pour bénéficier de sa résidence, il me promit de m’apprendre les notes de musique, les bases de la musique, les gammes majeures. C’est lui qui m’initia à la guitare et m’emmena à Harmonie des Anges. Je jouais alors d’un petit keyboard.

Ma première présentation publique comme psalmiste et comme artiste, eut lieu à Delmas 24, chez Pasteur Alezy, Pasteur Fresnes. J’interprétai un arrangement de «Lè lapèl la fèt nan syèl la. » Je ne me savais pas doué pour le chant. Ce fut un succès. Je me rendis à l’évidence que j’avais du talent. De là, Jézunel encore m’emmena à l’Eglise Sur Le Rocher. C’est là, à l’occasion d’une activité de jeunesse, où je chantai une autre chanson, que commença ma carrière. Ce fut l’euphorie.

Je participais fidèlement aux activités de jeunesse. Un jour, je fus invité à chanter au cours d’un service. Le Pasteur me remarqua et s’intéressa à moi. Il avait décidé qu’il ne me laisserait plus partir. Il m’invita à rejoindre le groupe d’adoration.

2 maestros se sont succédés devant moi, dans cette Eglise et, aujourd’hui, me voici !

Après le baccalauréat, j’optai pour la Gestion des Affaires, à l’ENST où j’ai décroché une licence. Pendant que j’étudiais le management, j’ai fait un baccalauréat en Théologie en 3 ans.

J.     Avez-vous choisi volontairement de travailler dans le Ministère ou cela a-t-il été le fruit d’un appel ?

C’est un appel que j’ai reçu dès l’enfance, mais c’est maintenant que j’ai compris que, lorsque je m’efforçais à tout prix de m’asseoir tout près des musiciens, et aussi, chaque fois que je jouais du tambour, c’était Dieu qui m’appelait déjà. Il avait un plan pour moi, pour le futur, dans le Ministère.

Quand Dieu appelle quelqu’un dans le Ministère, il lui donne toujours une vision, Il lui dit toujours comment Il veut voir son Eglise avancer. Quelle vision vous a-t-il donnée pour l’Eglise ?

L’Eglise de Jésus, personne ne peut la toucher. C’est clair. Quoiqu’en disent certains. Laissons la paille se mélanger aux épis; laissons celui qui ne vient pas vraiment pour rechercher la gloire de Dieu et celui qui veut sincèrement Le servir, évoluer ensemble. Ce n’est pas à nous que Dieu a confié la mission de séparer l’ivraie du bon grain. Il viendra en son temps avec ses anges faire le tri. Et c’est Lui qui décidera qui est bon et qui est mauvais. L’Eglise de Jésus sur terre est sainte et glorieuse. Et c’est à Jésus que revient, dans sa souveraineté, de discerner qui est son partisan et qui ne l’est pas. Pas à nous. Telle est la vision que Dieu me confie.

Maintenant, abordons une autre facette de votre vie : Pasteur Garry adorateur. Au prime abord, laissez-moi vous dire que vous faites un travail extraordinaire dans ce domaine et vous suscitez l’admiration de tous. Depuis quand avez-vous été saisi par ce ministère d’adoration? A quel moment est née cette soif en vous ? Et dites nous jusqu’où vous voulez aller avec ce ministère ?

C’est depuis que j’ai été sollicité pour chanter « Lè lapèl va fèt nan syèl », à Delmas 24, que j’ai compris ma vocation et que d’autres ont pu eux aussi la deviner. On m’avait juste demandé un chant spécial au cours d’un réveil. C’est depuis lors que j’ai été canalisé vers l’adoration et que j’ai dû admettre que j’avais le don. J’ai donc décidé de m’y adonner totalement. J’ai été lead vocal de « Echo Harmonieux » et le Seigneur a fait des merveilles. Mon ambition est devenir un Worship Leader mondial mais surtout un Adorateur représentant la Caraïbe. Les leaders en Adoration ont émergé d’un peu partout, surtout en Amérique du Nord, mais jusqu’ici, aucun ne s’est présenté comme une référence pour la zone Caraïbes, à la dimension d’un Michal W. Smith.

J.    Adorateur représentant la Caraïbe, pensez-vous que cela se fera. Avec vous ?

S’il y a un sommet d’Adoration dans le monde, effectivement, ils doivent un jour savoir qu’il y a un nom qui est une référence incontournable pour la Caraïbes : Garry St-Hubert

J.   Quelle est votre source d’inspiration ?

J’interprète beaucoup Juan …., Michael W. Smith, etc… Mais mon objectif ne s’arrête pas là. J’ambitionne plutôt de créer une musique qu’eux aussi pourront interpréter. Je veux faire un enregistrement Live. Parce que ces worshipers (adorateurs), eux, évoluent « LIVE ». Dans le monde du spectacle, c’est une autre dimension. Vais-je composer de nouveaux chants créoles que je traduirai en anglais, de sorte que les anglophones puissent chanter aussi ? Vais-je faire un remix de ce qui existe déjà ? Je réfléchis pour voir comment rejoindre ces leaders au Sommet !

J.   Pasteur Garry et l’Adorateur ? Lequel pèse le plus dans la balance ?

Ca, c’est un paradoxe. Mon ministère comme Pasteur est béni. J’ai bien reçu l’onction nécessaire pour ce travail. J’ai fait les études appropriées pour cela. Certains m’appellent Pasteur Garry. Tu sais que les haïtiens sont très respectueux ! Parfois ils m’appellent « Frère Garry » aussi. Mais je dois dire qu’en réalité je suis un Worship Pastor. C’est une grâce qui n’est pas donnée à tout le monde, de pouvoir faire évoluer harmonieusement l’Adorateur et le Pasteur. Il y a même le projet que j’aille diriger une église à Miami. Mais c’est Dieu seul qui décidera. Dans mon cœur, je ressens fortement l’appel de développer l’idée de faire évoluer le Ministère d’Adoration dans la Caraïbe.

J. Quels sont vos projets à court terme, moyen terme et long terme ?

Un de mes projets, à court terme, est un Album live.

Avec des interprétations ?

Non. Pas avec des interprétations. Sinon la Caraïbe ne percera pas en gardant son identité. Ce que nous voulons montrer, c’est que dans la Caraïbe on peut créer. Parfois, ces artistes connus ne font que composer deux lignes qui font le tour du monde. Pourquoi ne pourrions-nous pas en faire autant, sinon mieux ?

L’album que j’ai sorti n’a aucune interprétation. Qui dit si ce n’est pas cet album, qui a déjà connu son succès, que je reprendrai live. Les compositions sont déjà là. Je pourrais traduire mes textes en anglais. Ce matin encore, un Pasteur m’a appelé pour me dire que c’est mon disque qu’il écoute chaque fois qu’il déprime et que cela le remet en train. Cet aveu du Pasteur m’autorise à croire que je pourrais mettre tous mes textes en anglais et les diffuser avec succès dans la Caraïbe. Les anglophones pourraient comprendre ce que je chante, ce qui provoquerait une demande. Mon album solo créole est déjà une merveille. Les rythmes sont variés et très appréciés déjà. Si j’arrive à produire cet album Live, pouvez-vous imaginer ce que ce serait ?

D’autres projets ?

J’ai une organisation CAID, le Centre d’Aide et d’Insertion des Démunis. Nous nous penchons sur le cas des enfants de la rue. Comment c’est arrivé ? Je suis un homme d’affaires né. Je m’étais mis en tête de commencer un business. J’avais créé un restaurant, grâce à un emprunt à KOTELAM. Je tiens cet art de ma mère, qui vendait autrefois au « Marché En Bas ». C’est d’elle que j’ai hérité cette passion du business. Pendant trois mois tout allait bien. J’ai toujours eu l’esprit d’entrepreneur. Je voulais faire de l’argent. Gagner beaucoup d’argent pour moi-même, pour ma vie.

Brusquement tout bascula. La Mairie entreprit des travaux de rénovation des trottoirs dans la zone où se trouvait mon restaurant et je me vis contraint de fermer le business pendant 22 jours. Ce fut juste suffisant pour que Dieu troquât mon projet contre le sien et me fasse comprendre que son plan n’était pas un restaurant mais une œuvre sociale pour aider les enfants de la Rue : « Va chercher 25 enfants déshérités et occupe-toi d’eux. » Nous nous sommes mis à l’œuvre et nous sélectionnâmes…. de potentiels bandits. Dieu pourvoyait. Au début, il me fallait, par exemple, une table assez grande pour les faire asseoir autour : Voici que des personnes me firent don d’une table de 25 places pour remplacer la mienne qui ne convenait pas.

Je réunis les enfants tous les jours autour d’un plat chaud ; mais subvenir à leurs besoins en nourriture n’est pas le premier objectif que je poursuis. C’est un prétexte, un tremplin pour essayer, en fait, d’atteindre mon objectif principal qui est de transformer le fond de leur être et changer sur le long terme leur mentalité. Ils sont, pour la plupart, violents, se droguent, et consomment le clairin. C’est pourquoi des psychologues et des Pasteurs viennent leur parler chaque jour. Ils viennent pour manger. Mais, avant la nourriture, ils doivent passer 45 minutes environ à écouter la parole. Je reçois de l’aide de Pasteur Dray qui me donne 19 caisses de riz tous les mois. J’ai aussi des volontaires. Nous avons actuellement 4 enfants ayant besoin d’hébergement. Nos papiers sont en cours de légalisation au niveau des Affaires Sociales. Dans le futur, nous voulons un grand campus de manière à donner une bonne profession à ces jeunes pour qu’ils puissent revenir sur le marché en adultes. J’aurais voulu que vous appréciez le talent d’une petite fille de 10 ans, super-douée en électricité ! Ces enfants de rue doivent devenir des personnes à part entière.

Un album Live ! Un campus pour ces enfants ! Voilà résumés mes deux grands projets. Je m’attèle à les réaliser.

J.   Comment vit l’adorateur ?

Garry St-Hubert se contente de ce qu’il a. Mais il a une vision bien plus élevée de son avenir. Il vise autre chose.

Mon premier cachet a été de $30 haïtiens (150 gourdes). C’était au début des années 1990. J’étais très heureux de cela. Vraiment. Cela fait plus de 14 ans maintenant. Je revois encore la première enveloppe que j’ai reçue de Maestro Dell. « Pour ton transport », m’a-t-il dit. Puis, mon cachet, au fil du temps, est passé à $200H (mille gourdes). Avec ce petit salaire, j’ai décidé de me marier quand même. Cela devenait très dur pour moi, tu sais, comme pour tous les Adorateurs célibataires… Tu as tous les regards féminins posés sur toi… Les sollicitations se succèdent… Mes parents ne m’ont pas encouragé au début. Fonder un foyer avec 1,000 gourdes ! Mais, heureusement, quand, jeune gradué, j’ai appliqué à Técina, Dieu ne se fit pas attendre pour répondre. Et une semaine après j’ai été embauché pour 5,000 gourdes. Je me suis donc marié avec un salaire de 6,000 gourdes. Ainsi commença mon itinéraire dans des postes successifs dans l’Administration publique : Le Bureau de Gestion PL 480 où je fus responsable de la Logistique. Et ensuite le Palais National où je fus nommé Directeur du transport. Puis, je rejoignis le Bureau de l’EATT (Entreprise d’Aménagement de Travaux et de Terrain) où je devins Directeur Administratif et Financier. Et c’est alors que, en plein essor socioprofessionnel, je décidai de tout quitter pour devenir un « full time » worshiper, un adorateur à temps plein. Mon Eglise me fit confiance et décida de me confier un poste rémunéré. Ce salaire est encore loin de me suffire. Mais c’est la solidarité des fidèles et de mes fans, de ces gens qui écoutent la voix de Dieu dans leur cœur, qui m’aide à joindre les deux bouts. Il m’arrive, en effet, après une bonne louange, je trouve quelqu’un à m’offrir « une chaude poignée de main évangélique » et c’est parfois $200US, 400, 500… Une fois, une dame dont je connaissais pourtant les faibles moyens, me fit un don de $400US. Je lui demandai où elle l’avait trouvé. Elle m’a dit que c’est Dieu qui lui avait parlé. Elle n’avait fait qu’obéir.

Dieu m’a béni. Il prend soin de moi. Je suis en santé, je ne suis jamais malade. Je suis heureux dans mon mariage depuis plus de 10 ans. J’ai deux enfants, Erika Garylin et Ann Garyson St-Hubert, qui bénéficient d’une bourse dans l’Ecole de l’Eglise. J’ai entamé la construction de ma maison. Actuellement, certes, je planifie de changer ma voiture. Mais celle que j’ai roule et m’emmène où je veux.

Je n’ai pas besoin de vous demander si cela pourrait arriver que vous choisissiez un jour d’abandonner le Ministère pour entreprendre un autre « business ».

Si je dois m’investir dans une entreprise, cela doit être à l’intérieur du Ministère. C’est devenu pour moi un passage obligé. Je ne me vois pas ailleurs. Je suis dans le Ministère et je mourrai dans le Ministère. La promotion-vente de mes albums pourrait réussir, par exemple. Cela me réussit bien quand je décide de m’investir là. Mais toutes mes entreprises, en dehors du Ministère, ont échoué. Regarde ce qui s’est passé avec le restaurant. C’est la même histoire chaque fois. Et j’ai réalisé que chaque fois que je prends la décision que je veux demeurer dans le Ministère, les gens commencent à demander les disques.

Quel conseil prodigueriez-vous à des personnes en charge de la Louange dans leur communauté ? Nous savons que toutes les églises ont des adorateurs mais souvent les personnes ne comprennent pas toujours l’importance de ce Ministère. Il y a des gens qui pensent que ce n’est qu’en étant Pasteurs qu’ils peuvent être utiles. Celui qui nettoie, par exemple, ne joue-t-il pas un rôle très important aux yeux de Dieu ? Quel conseils donneriez-vous aux adorateurs dans les Eglises du Monde entier?

L’Eglise de Jésus-Christ est une église d’adorateurs. Nous voulons être de vrais adorateurs. Il y a une différence entre un simple adorateur et un vrai Adorateur. Dieu cherche les vrais Adorateurs, la vraie Adoration. « L’heure est venue où les vrais adorateurs adoreront en esprit et en vérité. » disent les Ecritures. Je conseille donc à tous d’exercer le Ministère de tout leur cœur. C’est une des caractéristiques du vrai adorateur. Quand tu adores, adore de tout ton cœur. On n’adore pas pour soi-même. L’objectif est de rendre gloire à Dieu. Si on adore simplement pour faire admirer son talent d’artiste et se faire applaudir, on passe à côté, on rate la cible. Chaque fois qu’on recherche sa propre gloire, il n’y a plus d’adoration. L’adoration est reléguée au second plan. Comme l’âne qui passe sur le tapis rouge et qui reçoit les fleurs destinées à Jésus parce qu’Il le porte sur son dos, si tu veux continuer à recevoir l’appréciation, continue fidèlement de porter Jésus sur ton dos.

Et puis, il faut aussi se ressourcer. Il faut lire. Il faut étudier, apprendre de nouveaux chants, de nouveaux styles… Il faut grandir avec Dieu… Il ne faut pas rester figé derrière la suffisance. Il faut être ouvert à ce qui se fait de bien en dehors de soi-même.

Il faut avoir aussi la crainte de Dieu et prier pour ne pas tomber en tentation. Il ne faut pas oublier que l’artiste est sur le devant de la scène et donc fragile. Si tu es un homme, tu auras beaucoup de sollicitations. Il y a 3 G, en anglais, qui perdent les adorateurs : Gold, Girls and Glory. De quoi tuer l’onction en soi Toute la gloire à Dieu ! Dieu est en moi, c’est pour cela que je peux faire ce que je fais. Il suffit qu’on arrête de côtoyer Dieu dans la prière, pour risquer de tomber. Il faut prier si vous ne voulez pas risquer que l’Ennemi vous avilisse en dévoilant vos laideurs. La consigne pour un Adorateur ? Prier, Etudier, Rester en communication avec Dieu…

Le dernier mot à l’Eglise?

La seule chose qui me monte au cœur est ceci : va visiter JUBAU.com ! Et invite d’autres à le faire ! Ca vaut la peine ! Le graphiste fait un excellent travail !

Ce fut, en effet, un étonnement sans borne pour moi, de voir à l’honneur sur ce site tous les grands psalmistes comme Daphné Léopold, Béverly, Popy et son keyboard, le jeune Nicky Christ, Vilaire Noël, et des groupes comme Les Bénis… Le graphiste est excellent ! Se bèl bagay ! Bagay serye ! Superbe ! Vraiment vraiment bien ! On peut même auditionner les tubes de ces artistes ! J’espère que bientôt nous pourrons vendre les disques sur JUBAU. Ce site est vraiment un événement. Mon objectif est d’encourager les 7000 membres de l’Eglise sur le Rocher à le visiter et à s’inscrire.

Pasteur Garry
Que Dieu vous bénisse !

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Jubau
Jubau
Jubau, pseudonyme de José Bautista, est l'animateur passionné de l'émission Vendredi RECAP. Auteur, compositeur et rédacteur pour BGospel.com, il a fondé Jubau GROUP en 2009, œuvrant pour la promotion de la musique évangélique.