Brésil

Ex-pasteur brésilien poursuit son église évangélique pour esclavagisme Un ancien pasteur brésilien a récemment intenté une action en justice contre l'une des plus grandes églises évangéliques du pays, l'Igreja Universal do Reino de Deus (IURD), l'accusant de l'avoir soumis à des conditions s'apparentant à de l'esclavage moderne. Cette affaire, qui a éclaté en janvier 2024, soulève des questions importantes sur les pratiques de travail au sein des organisations religieuses au Brésil. Une accusation choquante d'esclavage moderne Borba, qui a servi comme pasteur pendant 25 ans au sein de l'IURD, a déposé une plainte auprès du Tribunal du travail de São Paulo. Il réclame 5,6 millions de reais (environ 1,05 million d'euros) de dommages et intérêts pour les conditions de travail qu'il décrit comme inhumaines et assimilables à de l'esclavage. Les principaux arguments de l'ex-pasteur Les accusations portées par Borba sont graves et détaillées : Journées de travail excessives : Il affirme avoir été contraint de travailler jusqu'à 14 heures par jour. Absence de jours de repos : Selon lui, les pasteurs n'avaient pas droit à des jours de congé. Contrôle strict des activités personnelles : L'église aurait exercé un contrôle excessif sur la vie privée des pasteurs. Ces allégations, si elles sont prouvées, pourraient constituer une violation grave des droits du travail au Brésil. La réponse de l'Igreja Universal do Reino de Deus L'IURD a fermement nié les accusations de Borba. L'église maintient que les pasteurs sont des "collaborateurs religieux" et non des employés au sens traditionnel du terme. Elle affirme également fournir une formation adéquate et des ressources suffisantes pour le ministère de ses pasteurs. Un cas isolé ou la pointe de l'iceberg ? Cette affaire soulève la question de savoir s'il s'agit d'un cas isolé ou si d'autres situations similaires existent dans d'autres églises évangéliques au Brésil. Bien que ce cas soit particulièrement médiatisé, il n'est pas...
Rigaud Dessources, la voix gospel qui résonne jusqu'au Brésil Dans le monde en constante évolution de la musique gospel, les artistes sont souvent encouragés à franchir les frontières afin de partager leur passion et leur talent avec des communautés chrétiennes à travers le monde. C'est précisément ce que fait Rigaud Dessources durant sa tournée au Brésil, qui prendra fin mardi prochain. Rigaud Dessources a décidé d'élargir son public et toucher de nouvelles vies en se rendant pour la première fois au Brésil le 5 septembre dernier, accompagné de son frère, le pasteur Eugène Dessources. Le point culminant de son séjour est sans aucun doute sa participation au 10ᵉ grand congrès de trois jours à l'église Assembleia de Deus de Itararé à São Paulo, Brésil, du 8 au 10 septembre. Le 12 septembre, Rigaud a participé à la nuit pentecostale de l'église Assembleia de Deus de Rio Claro à São Paulo. Rigaud Dessources est également invité à participer au 19ᵉ congrès de la mission Assemblée de Dieu d'Itapira Sao Paulo qui aura lieu les 15 et 16 septembre. Le 17 septembre, dans la matinée, Rigaud participera à un culte spécial à l'église Assembleia de Deus Haïtiens de Sorocaba. Dans l'après-midi, le psalmiste est invité à un culte spécial à l'Église brésilienne Assemblée de Dieu de Sorocaba Sao Paulo, avant de rentrer aux États-Unis le 20 septembre. Rigaud Dessources est un polyglotte qui parle cinq langues, dont le portugais qu'il a appris en Haïti grâce à la présence de MINUSTAH avant son départ pour les États-Unis où il réside depuis. Cet avantage a permis à l'artiste de transmettre plus facilement le message divin à travers son talent lors de différentes occasions. Que Dieu bénisse cette tournée pour sa gloire.
La transition de l'influence évangélique vers la laïcité : études de cas historiques et contemporaines L’influence des mouvements évangéliques sur les sociétés a parfois conduit à des tensions entre la sphère religieuse et les principes laïques, notamment lorsque des scandales ou des événements politiques ont ébranlé la confiance publique. Ce rapport examine plusieurs cas où des régions ou villes initialement marquées par un fort ancrage évangélique ou religieux ont opéré une transition vers un modèle plus sécularisé, souvent en réponse à des crises institutionnelles, des abus de pouvoir ou des conflits sociétaux. 1. Brésil : L’essor et les limites du pouvoir évangélique dans un État constitutionnellement laïc Le Brésil, constitutionnellement laïc depuis 1891, a connu une montée en puissance des églises évangéliques à partir des années 1980, notamment les courants pentecôtistes et néo-pentecôtistes. Ces groupes, tels que l’Église universelle du Royaume de Dieu, ont capitalisé sur leur implantation dans les quartiers populaires et leur usage médiatique pour devenir des acteurs politiques majeurs. Leur soutien à Jair Bolsonaro en 2018 illustre leur capacité à mobiliser des électorats autour d’un discours conservateur. Cependant, l’alliance entre évangéliques et pouvoir a exacerbé les tensions avec d’autres groupes religieux et suscité des critiques sur la neutralité de l’État. Les scandales de corruption, comme le Lava Jato (2014-2015), ont affaibli les partis traditionnels et renforcé les appels à une séparation plus stricte entre religion et politique. Bien que le Brésil reste majoritairement religieux, ces crises ont alimenté un débat sur le respect de la laïcité constitutionnelle. Lisez : Jeunes chrétiens face au Carnaval : analyse biblique complète 2. Besançon (France) : Le déclin d’une église évangélique emblématique Fondée en 1963 par Aldo Benzi, l’Église évangélique La Mission de Besançon a connu un essor rapide, comptant jusqu’à 4 000 membres dans les années 1980. Son influence s’étendait à travers un réseau national d’églises. Toutefois,...
Conçu d’une famille chrétienne, ce dernier-né a vu le jour un 7 juin et a grandi au milieu des chants d’adoration qu’il retenait par la suite.
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Dans l'acutalités...