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Carême numérique

Le Carême évangélique : Entre jeûne digital et enrichissement spirituel en Christ Dans notre société hyperconnectée, le temps du Carême peut prendre une dimension particulière en intégrant le numérique dans notre démarche spirituelle. Quarante jours pendant lesquels nous sommes invités à nous préparer à la fête de Pâques, à travers la prière, le jeûne et le partage, en nous rappelant les quarante jours que Jésus-Christ a passés au désert, seul face aux tentations. À l'ère digitale, comment donner sens à cette tradition millénaire ? Le Carême numérique se présente sous deux formes distinctes mais complémentaires : le jeûne des écrans et l'utilisation des technologies pour nourrir notre vie spirituelle en Christ. Le jeûne numérique : se déconnecter pour se recentrer en Christ Le jeûne numérique consiste à limiter volontairement notre consommation d'écrans pendant le Carême. Cela nous permet de nous recentrer sur notre relation avec Jésus-Christ, en cultivant le sens de l'intériorité et en retrouvant le silence nécessaire à la prière. Les méfaits d'une utilisation excessive des écrans sont nombreux : saturation d'informations, déconcentration, sursollicitation. Ces technologies, conçues initialement comme des outils de communication et de loisir, peuvent devenir "des sources de distraction sans fond qui absorbent chaque once d'attention que nous possédons". Les réseaux sociaux, particulièrement chronophages, constituent "un cercle vicieux dans lequel on se perd facilement". En pratiquant le jeûne des écrans, nous pouvons nous concentrer sur les enseignements de Jésus et renforcer notre foi. Le Carême numérique : utiliser la technologie pour nourrir sa foi en Christ À l'inverse, le Carême peut aussi être vécu en utilisant les ressources numériques pour enrichir notre vie spirituelle en Christ. De nombreuses applications et plateformes proposent des parcours de prière, des méditations quotidiennes et des enseignements pour accompagner les fidèles pendant ces quarante jours. Cette tendance s'est particulièrement développée depuis les confinements liés au Covid-19. Les certaines églises...
«On observait déjà leur temps, et il y avait quelques superstitions en cela, que ce soit populaire, que l'on pensait faire un beau service à Dieu, en carêmant, et les pasteurs prisent cette observation, comme si elle se fût faite à l'exemple de Jésus-Christ (Mat. 4. 2) », écrit par Jean Calvin dans son institution de la religion chrétienne (Livre 4, chap. 12, § 20), avant d'expliquer que la tradition chrétienne n'a euse of cesse de «corrompre» la jeûne, lui faisant une pratique méritoire, Et de carême, on ne parle pas plus, dans le monde réformé en français jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, même si, pour lire le temps liturgique, il est question, dès le XIXe siècle, des 4 dimanches de la passion et du service d'humiliation, avant le dimanche des Rameaux. La tradition luthérienne parle également du temps de la passion, mais aussi de dimanches de carême et de sens aux rythmes liturgiques. Elle partage encore les réserves réformées concernant toutes les pratiques de mortifications méritoires, en parlant de fausse conception des traditions; la Confession d'Augsbourg précise: «il est absolument contraire à l'Évangile de faire ou de faire ce que tu fais», mais il faut que ce soit bien ou ce que tu devrais dire. . »(Chap. 26). Un sens nouveau Carême protestant, Deux mots qui étaient donc suspendus depuis longtemps pendant longtemps incompatibles dans la tradition protestante; l'expression, pourtant, s'imposent, sur la scène francophone, avec la naissance des conférences de carême, il y a plus de 90 ans, et certainement dans le sillage du mouvement oecuménique. Time to Preparing Pascal, il ne s'agit plus de mériter quoi, mais de mettre en place un temps à faire, un peu de place dans nos vies bien encombrées afin de nous rendre attentifs à la Grâce qui vient. Le nouveau sens du...
Le Carnaval haïtien à l'épreuve des enseignements bibliques : enjeux culturels, moraux et spirituels pour les jeunes chrétiens Le Carnaval haïtien (Kanaval en créole) représente bien plus qu'une simple festivité populaire. Héritage colonial transformé par les apports africains et les réalités socio-politiques locales, cet événement annuel cristallise des tensions entre tradition culturelle, expressions collectives et impératifs éthiques chrétiens. Pour les jeunes croyants haïtiens, sa pratique soulève des questions complexes : comment concilier appartenance culturelle et fidélité aux principes bibliques ? Quels risques spirituels et sociaux implique cette célébration ? Une analyse multidimensionnelle, croisant données historiques, statistiques récentes et enseignements scripturaires, révèle les défis spécifiques posés par le Carnaval dans un contexte de crise sécuritaire et morale. I. Origines et évolution du Carnaval haïtien : entre syncrétisme et résistance 1. Un héritage colonial réinterprété Introduit par les colons espagnols et français aux XVIe-XVIIe siècles, le Carnaval européen – marqué par les excès pré-carêmes – s'est progressivement fondu dans les pratiques locales. Les esclaves africains y ont insufflé des éléments de leurs cultures originelles, créant un syncrétisme où se mêlent satire sociale, spiritualité vaudou et critique du pouvoir. Dès 1730, des défilés étaient organisés au Cap-Haïtien, mêlant déjà déguisements et revendications. Après l'indépendance (1804), l'État tenta de contrôler ces manifestations, perçues comme des espaces subversifs où le peuple parodiait l'autorité. 2. Structure et symbolisme contemporain Le Carnaval moderne suit le calendrier liturgique catholique, culminant lors du Mardi gras. Les villes de Port-au-Prince, Jacmel et Les Gonaïves deviennent des théâtres où se déploient chars musicaux, rara (fanfares traditionnelles) et chaloskas (figures masquées évoquant des tyrans historiques). Les costumes en papier mâché de Jacmel, classés au patrimoine immatériel, incarnent cette créativité mêlant critique politique (représentation satirique des dirigeants) et mythologie vaudou (zombis, loas). Lisez : Culpabilité par association : Le dilemme du musicien chrétien II. Le Carnaval comme espace de transgression :...
Le Carême est lié à la pratique de l'Église catholique. L’Église protestante, d’abord opposée au jeûne, découvre actuellement ses vertus, lui donnant un nouveau sens. Le jeûne consiste à se volontairement volontairement de nourriture. Ce n'était pas une pratique qui caractérise le christianisme. Il est présent dans un grand nombre de religions très différentes. Nous n’avons ici que les trois grandes familles de la religion chrétienne, à l’intérieur desquelles il faut tenir compte et autres dénominations. Dans l’orthodoxie? L’année orthodoxe compte quatre grandes assurances de viande, de poisson et de la viande: le Grand Carême (sept semaines avant Pâques); la jeûne des apôtres, qui commence un lundi, se termine après la fête de Pentecôte, et se termine le 28 juin, veille de la fête des saints Pierre et Paul; le jeûne de l’Assomption (1er au 14 août); jeûne de Noël, qui dure 40 jours, du 15 novembre au 24 décembre. Dans le catholicisme? L’Église catholique appelle ses fidèles à jeûner (all over the viande) tous les vendredis de l’année, pendant que la période du Carême. Elle a également précisé deux jours de questions spécifiques: le mercredi dit «des cendres» et le vendredi «de la passion et de la mort de notre Seigneur Jésus-Christ». «Jeûne assure les temps d’anticipation et de pénitence qui nous préparent aux fêtes liturgiques et nous nous apprenons à acquérir la maîtrise sur nos instincts et la liberté du cœur. »(Catéchisme de l’Église Catholique). Dans le protestantisme? La Réforme au XVIe siècle a été arrêté à la pratique religieuse du jeûne. Les réformateurs et l'esprit de l'Eglise catholique de l'époque. Les réformateurs ont rejeté en pratique les pratiques d’autojustification. Pour Martin Luther, toute la vie est pénitence; une pratique spécifique n'est plus nécessaire. Pour Jean Calvin, il vaut mieux s'abstenir pour devenir meilleur pour de mauvaises raisons. Aujourd’hui, c’est en biais des...
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