ITIYA

Le public avait envie de rire. De rire du nom du président de la République, désormais, synonyme de mensonge. De rire du “pasteur-Dieu” de Delmas qui doit tout autoriser dans son église. Même les plaisirs solo de ses ouailles que seul Dieu devrait voir. De rire du parler de Jean Charles Moïse... de rire de Ayiti où tout est à l’envers. Le premier spectacle d’Amos César, Itiya, à Le Villate, le dimanche 11 août, à été un succès. Confirmé!Amos César dans un de ces jeux scéniques très réussis Salle comble. Public responsif. Fous rires toutes les 15, 20 secondes. Amos César, le théologien-comédien, a réussi son pari. Le risque était grand. Les spectateurs pouvaient ne pas répondre à l’invitation pour un stand up avec un “inconnu” de ce genre de programme. Mais ce n’était guère le cas. À la fin du spectacle, l’humoriste a eu droit à un “Standing ovation”. Fait plutôt rare en Haïti. Amos César a fait tomber nombre d’interrogations sur son statut de chrétien, voulant s’essayer au “One man show”. Il a confirmé qu’il est du métier et que ses trois années passées au Petit Conservatoire de Daniel Marcelin ont donné des résultat. D’excellents résultats!  Premier stand-up, première réussite Amos César a réussi l’objectif que tout humoriste dans un show se fixe: faire rire le public. Dans le théâtre, la réaction du public n’est pas la préoccupation première des acteurs. L’essentiel c’est de faire passer le message à travers la pièce. Cependant, dans le cas de l’humour, si le public ne ri pas et n’interagit pas avec l’humoriste, le stand-up est un échec. C’est la première expérience de l’ancien élève de Daniel Marcelin qui s’est fait adjoindre de la comédienne Gaëlle Bien-Aimé qui a assuré la mise en scène. Et le dimanche 11 août, tout Le Villate a ri...
Il est modeste comme un chrétien modèle. Il prêche, enseigne à l’église, travaille dans le ministère chrétien avec la Ligue biblique internationale. Il est aussi celui qui a suivi, avec brio, de 2002 à 2005, les cours de théâtre au Petit Conservatoire, la mythique école de théâtre du légendaire Daniel Marcelin. Il a été aussi celui qui a prêté sa voix dans les plus grands succès radiophoniques, à savoir les feuilletons du célèbre écrivain haïtien, Gary Victor. Il a joué divers rôles dans le spectacle réussi, “Haïti terre de feu”, de Yôle Desrose. Il est aussi celui qui est derrière diverses pièces à succès dans le plus grand festival théâtral en Haïti, “Quatre chemins”. Mais il est aussi le concepteur, l’auteur et la voix derrière “Ton Frits”, qui a valablement marqué les matinées du 98.9 FM Stéréo, Alléuia Fm, en 2018. Il s’appelle Amos César. Il va essayer de nous dire depuis quand Ayiti, vit, fonctionne, marche, recule… à l’envers. Itiya, c’est pour le dimanche 11 août, à Le Villate, à Pétion-Ville. Il n’a pas la tête d’un comique, et pourtant… Il n’a pas la tête de l’emploi. Mais Amos César est l’exemple qui confirme que la tête sage ne fait pas le moine. Il est plutôt virulent, sans réserve, débridé… quand il faut dénoncer ces “politichiens” qui détiennent en otage la transition d’Haïti vers le mieux être. Il est aussi sans réserve quand il dénonce, à travers le rire nos travers, nos dérives, nos folies d’être le pic de la mirandole…  Amos César est aussi le chrétien qui ne craint pas de dénoncer les pseudos chrétiens qui font de l’évangile leur florissante affaire. Il n’oublie surtout pas les prophètes, autoproclamés, qui abusent de l’ignorance des uns pour tirer leurs avantages. De fructueux bénéfices… C’est vrai, au prime abord, il n’a nullement la...

Dans l'acutalités...