IURD

Ex-pasteur brésilien poursuit son église évangélique pour esclavagisme Un ancien pasteur brésilien a récemment intenté une action en justice contre l'une des plus grandes églises évangéliques du pays, l'Igreja Universal do Reino de Deus (IURD), l'accusant de l'avoir soumis à des conditions s'apparentant à de l'esclavage moderne. Cette affaire, qui a éclaté en janvier 2024, soulève des questions importantes sur les pratiques de travail au sein des organisations religieuses au Brésil. Une accusation choquante d'esclavage moderne Borba, qui a servi comme pasteur pendant 25 ans au sein de l'IURD, a déposé une plainte auprès du Tribunal du travail de São Paulo. Il réclame 5,6 millions de reais (environ 1,05 million d'euros) de dommages et intérêts pour les conditions de travail qu'il décrit comme inhumaines et assimilables à de l'esclavage. Les principaux arguments de l'ex-pasteur Les accusations portées par Borba sont graves et détaillées : Journées de travail excessives : Il affirme avoir été contraint de travailler jusqu'à 14 heures par jour. Absence de jours de repos : Selon lui, les pasteurs n'avaient pas droit à des jours de congé. Contrôle strict des activités personnelles : L'église aurait exercé un contrôle excessif sur la vie privée des pasteurs. Ces allégations, si elles sont prouvées, pourraient constituer une violation grave des droits du travail au Brésil. La réponse de l'Igreja Universal do Reino de Deus L'IURD a fermement nié les accusations de Borba. L'église maintient que les pasteurs sont des "collaborateurs religieux" et non des employés au sens traditionnel du terme. Elle affirme également fournir une formation adéquate et des ressources suffisantes pour le ministère de ses pasteurs. Un cas isolé ou la pointe de l'iceberg ? Cette affaire soulève la question de savoir s'il s'agit d'un cas isolé ou si d'autres situations similaires existent dans d'autres églises évangéliques au Brésil. Bien que ce cas soit particulièrement médiatisé, il n'est pas...

Dans l'acutalités...