Esther Lenz, pasteure de l’UÉPAL à Wissembourg, en Alsace
Le doute, je l’accueille comme un garde-fou, pas comme une faiblesse. Jusqu’à présent, en tant que chrétienne, il ne m’a jamais fait souffrir, même si j’ai conscience d’en différer pour d’autres. Pour moi, le doute est un prérequis, la condition pour une rencontre réelle avec Dieu. Il est la partie de résistance en moi qui a annoncé ma liberté d’enfant de Dieu devant celui qui m’appelle à grandir. Au doute je préfère utiliser le verbe «douter», alors je préfère employer «croire» que «foi». Douter dénote une action, un mouvement, ce qui caractérise déjà une relation à Dieu. Notre propension à payer que Dieu nous soit voulus
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Auteur Isabelle
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