Liberté religieuse

Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2025 : Un constat glaçant pour les fidèles Un rapport qui secoue les consciences Le 25 février 2025, l’ONG Portes Ouvertes a dévoilé son Index Mondial de Persécution des Chrétiens, un document-choc qui alerte sur la violence croissante subie par près de 380 millions de fidèles à travers le monde. Destiné en priorité aux chrétiens évangéliques et catholiques engagés, ce rapport annuel met en lumière des zones de crise où la foi se vit au péril de sa vie. Top 5 des pays les plus dangereux pour les chrétiens Corée du Nord : Un régime totalitaire qui criminalise toute pratique religieuse. Nigeria : 3 100 chrétiens tués en 2024 dans des attaques terroristes et des raids. Soudan du Sud : Conflits ethniques et pression sur les minorités. Inde : Nationalisme hindou et vandalisme anti-chrétien en hausse de 62 %. Afghanistan : Menaces des talibans contre les convertis. Comment l’ONG mesure-t-elle la persécution ? L’analyse repose sur 6 critères clés : pression sur la vie privée, violences physiques, restrictions légales, discrimination sociale, destruction d’églises et propagande haineuse. Ces données sont recueillies par un réseau de 4 000 collaborateurs locaux, permettant un suivi réaliste des situations. Situation explosive au Sahel et en Asie Au Mali et au Burkina Faso, l’expansion des groupes djihadistes a entraîné la fermeture de 200 églises en 2024. En Chine, le régime communiste renforce sa surveillance des cultes « illégaux », arrêtant 127 pasteurs l’an dernier. 3 façons d’agir dès aujourd’hui Soutenir financièrement : Des dons directs pour reconstruire des églises ou aider des familles de victimes. Partager l’info : Relayer des témoignages, comme celui de Samuel, un Nigérian ayant survécu à une attaque de Boko Haram. Prier : Une pratique centrale pour les chrétiens évangéliques, qui organisent des chaînes de prière virtuelles. Une lueur d’espoir malgré tout Malgré les chiffres...
La liberté religieuse des chrétiens est de plus en plus menacée en Occident, selon Tony Perkins Dans un rapport récemment publié, Tony Perkins, ancien président et commissaire de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF), a souligné une préoccupation croissante quant aux violations de la liberté religieuse à l'encontre des chrétiens dans le monde occidental. Le rapport met en évidence des exemples alarmants de restrictions imposées aux chrétiens dans les pays occidentaux, auparavant considérés comme des bastions de liberté et de tolérance religieuse. Selon Perkins, la hostilité envers les chrétiens qui adhèrent à la Bible est clairement en augmentation constante en Occident. Les restrictions à la liberté d'expression et de prière publique sont parmi les infractions les plus courantes relevées dans le rapport. Perkins souligne que ces abus sont préoccupants pour tous ceux qui comprennent que la liberté religieuse signifie être en mesure de vivre sa foi dans tous les aspects de sa vie. Exemples spécifiques de violations de la liberté religieuse Le rapport cite des exemples spécifiques de violations de la liberté religieuse, tels que l'arrestation de chrétiens au Royaume-Uni pour avoir prié silencieusement devant des centres d'avortement. En Allemagne, Perkins affirme qu'une répression contre les formes alternatives d'éducation confessionnelle est en cours. Aux États-Unis, des enseignants et des entraîneurs chrétiens sont licenciés en raison de leurs convictions sur la sexualité humaine, et les lieux de culte chrétiens sont de plus en plus menacés par des actes de violence. Perkins souligne que la liberté religieuse est le fondement des droits de l'homme que les démocraties occidentales cherchent à promouvoir à l'étranger. Cependant, il avertit que si ce droit humain fondamental n'est pas protégé à l'intérieur de nos frontières, sa capacité à être promu dans le monde entier sera perdue. Le rapport se veut un rappel de l'ampleur des violations commises par les...
Groupes religieux contre Trump : Une poursuite judiciaire historique en 2025 Le 11 février 2025, une poursuite judiciaire sans précédent a été intentée contre l'administration Trump par plus de deux douzaines de groupes religieux américains. Cette action en justice marque un tournant dans le débat sur l'immigration et la liberté religieuse aux États-Unis. Un front uni contre la politique d'immigration Des groupes chrétiens et juifs, incluant l'Église épiscopale, l'Union pour le judaïsme réformé et les mennonites, se sont alliés pour contester une nouvelle politique controversée. Cette mesure, mise en place par l'administration Trump, autorise les agents d'immigration à effectuer des arrestations dans les lieux de culte. Les plaignants affirment que cette politique viole le Premier Amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de religion. Ils soutiennent que la menace d'arrestations dans les églises, synagogues et autres lieux sacrés dissuade les fidèles de pratiquer leur foi librement. Les conséquences redoutées La poursuite met en lumière les craintes des communautés religieuses : Baisse de fréquentation des services religieux Perturbation des programmes ecclésiaux essentiels Climat de peur au sein des congrégations Ces groupes argumentent que la politique de l'administration Trump compromet leur mission spirituelle et sociale, particulièrement auprès des communautés immigrantes vulnérables. Un débat national relancé Cette affaire relance le débat sur l'équilibre entre sécurité nationale et droits constitutionnels. Elle soulève des questions cruciales sur les limites du pouvoir gouvernemental face aux libertés individuelles et collectives. L'issue de cette poursuite pourrait avoir des répercussions majeures sur la politique d'immigration américaine et sur l'interprétation de la liberté religieuse dans le pays. Une attention médiatique croissante L'affaire a rapidement capté l'attention des médias nationaux. Des titres tels que "27 religious groups sue Trump administration to protect houses of worship from immigration arrests" font la une des grands journaux américains, soulignant l'importance de cet enjeu pour l'opinion publique. Cette poursuite judiciaire contre l'administration Trump par des...
Alerte au Canada : Des milliers d'églises menacées de perdre leur statut caritatif L'Alliance évangélique du Canada (AÉC) tire la sonnette d'alarme face à de nouvelles mesures budgétaires qui pourraient priver jusqu'à 23 000 congrégations chrétiennes de leur statut caritatif. Cette situation préoccupante mobilise actuellement les communautés évangéliques à travers le pays. Deux propositions controversées Le rapport de la Commission des finances, publié le 5 mars 2025, présente deux propositions majeures : La suppression du statut caritatif pour les groupes considérés comme "anti-avortement". Le retrait de la "promotion de la religion" comme critère d'éligibilité au statut caritatif. Ces mesures, si adoptées, auraient des conséquences financières importantes pour de nombreuses églises canadiennes, mettant en péril leurs activités et services communautaires. Mobilisation des communautés religieuses Face à cette menace, les chrétiens évangéliques canadiens se mobilisent : Des pétitions en ligne recueillent des dizaines de milliers de signatures. L'AÉC, représentant 140 dénominations et 1 000 églises locales, a publié une lettre ouverte le 25 février 2025 dénonçant une "atteinte aux libertés religieuses". Enjeux et perspectives Cette situation soulève des questions cruciales sur la liberté religieuse et le rôle des églises dans la société canadienne. Les débats s'intensifient à l'approche des élections fédérales de 2025, faisant de ce sujet un enjeu politique majeur. Les communautés religieuses craignent que ces mesures n'entraînent la fermeture de lieux de culte et la réduction des services sociaux assurés par les églises. Lien pétition ici
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Dans l'acutalités...