santé

Article publié par Isabelle Eustache le 06/02/2012 - 10:38 Sources : Lustig R.H. et coll., Public health : the toxic truth about sugar, Nature, 482 : 27–9, publication accélérée en ligne 1er février 2012, doi:10.1038/482027a. http://www.e-sante.fr/sucre-notre-poison-quotidien/breve/1464 Le tabac et l’excès d’alcool sont deux poisons reconnus associés à l’augmentation des grandes maladies chroniques, que sont les maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers. Il en est un que l’on consomme encore en totale liberté et en toute abondance, c’est le sucre, responsable de l’explosion de l’obésité et dudiabète. Au final, nos trois ennemis que sont le tabac, l’alcool et le sucre, sont directement liés aux 35 millions de décès dans le monde par maladies chroniques.Ces faits sont dénoncés pas 3 scientifiques de renom Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis, dans la très célèbre revue américaine « Nature ». Le sucre est omniprésent, il se cache partout, des céréales du petit-déjeuner aux boissons, en passant par tous les produits industriels. On en consomme des quantités astronomiques (notre consommation de sucre a quadruplé en 50 ans parallèlement à la progression des maladies chroniques !) qui se révèlent aujourd’hui toxiques. Au-delà de l’excédant d’apports caloriques, notresurconsommation de sucre se traduit par le syndrome métabolique : obésitéabdominale, hypertension, élévation des triglycérides, résistance à l’insuline,diabète. Le fructose a par ailleurs des effets sur le foie identiques à l’alcool (lui même un produit de la fermentation du sucre). Bien évidemment, de telles conséquences se traduisent par un impact social considérable (perte de productivité, soins médicaux). Face à cette situation, les gouvernements sont appelés à se mobiliser et à mettre en place des mesures visant à limiter cette consommation excessive et toxique du sucre. Si les consommateurs doivent être incités à diminuer leur consommation, les industriels ont un rôle encore plus important à jouer. Déjà l’idée d’une taxation du sucre et de tous les aliments industrialisés riches ensucres ajoutés (boissons sucrées, sodas, jus de fruits, lait chocolaté, céréales, etc.) est proposée. À l’instar du prix...
Les avortements représentent plus de 40% de tous les décès en 2023 selon les statistiques mondiales Selon les statistiques compilées par Worldometer, l'avortement est devenu la première cause de décès dans le monde pour plusieurs maladies infectieuses pour la cinquième année consécutive. En 2023, plus de 44,6 millions d'avortements ont été pratiqués dans le monde, dépassant ainsi le nombre de décès causés par d'autres principales causes telles que les maladies transmissibles, le cancer, le tabagisme, etc. Si les avortements étaient comptabilisés comme décès, le nombre total de décès en 2023 aurait dépassé les 100 millions, avec les avortements représentant plus de 40% d'entre eux. Malgré les restrictions à l'avortement mises en place dans certains États, le nombre d'avortements pratiqués est resté relativement inchangé par rapport à l'année précédente. Les lois pro-vie adoptées après la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization sont estimées par l'organisation Susan B. Anthony Pro-Life America à avoir empêché chaque année 166 239 avortements. En ce qui concerne l'accès à l'avortement dans le monde, 35% des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l'avortement est disponible sur demande, tandis que 6% vivent dans des pays où l'avortement est totalement interdit. Quel serait le rôle de l'église? Il est important de noter que la question des avortements est complexe et ne peut pas être résolue uniquement par l'Église. Les solutions nécessitent une approche globale basée sur l'éducation, l'accès aux soins de santé reproductive, l'autonomisation des femmes, la prévention des grossesses non désirées, etc. Cependant, l'Église peut jouer un rôle important en sensibilisant, en éduquant et en offrant un soutien moral et spirituel à ceux qui en ont besoin. En fin de compte, l'objectif devrait être de créer un environnement qui favorise la prise de décision éclairée et responsable,...
Les douleurs au niveau du cou ou cervicalgies sont très fréquentes et les causes multiples, mais il s’agit le plus souvent d’une arthrose des cervicales, a fortiori chez une personne de plus de 50 ans.  Le point sur l’arthrose cervicale : ses symptômes et ses traitements. Le cou, un passage obligé et hypersensible Le cou est un lieu de passage extrêmement riche. Tous les nerfs partant de la tête et allant se distribuer à l’ensemble du corps transitent par le cou, à l’intérieur de la colonne vertébrale. Les vaisseaux qui vont irriguer le cerveau et les organes de la tête empruntent également ce passage. Enfin, siègent dans le cou la trachée et l'œsophage. Et pour soutenir la tête : la colonne vertébrale, des muscles et des ligaments. L’arthrose des cervicales est très fréquente chez les plus de50 ans. Dans le cas d’une arthrose des cervicales (cervicarthrose), lecartilage des articulations du cou a subi une dégradation, pouvant provoquer une raideur de la nuque, voire des douleurs ou d’intenses maux de tête. Cette dégradation du cartilage est favorisée par une usure mécaniqueliée à une sollicitation excessive du cou ou inversement par l’immobilité (profession imposant des mouvements répétés de la tête ou imposant au contraire une immobilité).   Quels sont les symptômes de l’arthrose des cervicales ? Une raideur de la nuque, traduisant un début d’usure du cartilage réduisant la mobilité des articulations de la nuque : gêne ou limitation des mouvements de la tête et du cou, perte de souplesse dans la nuque. Une cervicalgie : la douleur est localisée au niveau du cou et peut s’accompagner de maux de tête, de vertiges, de sensation d’engourdissements. Une névralgie cervico-brachiale : la douleur se situe dans le cou et irradie dans le bras (douleur ou sensation d’engourdissement) en raison d’une compression des racines des nerfs au niveau du rachis cervical. Attention toutefois, les symptômes de l’arthrose des cervicales varient fortement d’une personne à une autre, allant d’une légère gêne à...
Environ 15% des couples en âge de procréer consultent pour infertilité, un chiffre qui a fortement augmenté au cours des dernières années. Mais quels sont les ennemis de la fertilité chez la femme ? ·         L’infertilité : des causes multiples ·         Premier ennemi de la fertilité : l'âge des femmes ·         Le ennemis de la fertilité des femmes que l'on peut maîtriser ·         Les maladies qui nuisent à la fertilité L’infertilité : des causes multiples Les causes de l’infertilité sont nombreuses et peuvent se retrouver aussi bien chez l’homme que chez la femme, parfois chez les deux partenaires. Selon une étude de l'OMS : Dans 37% des cas, l'infertilité touche la femme. Dans 35% des cas, l'homme et la femme sont infertiles tous les deux. Dans 8% des cas, seul l'homme est infertile. Dans 20% des cas, aucune cause n'est découverte pour l'infertilité du couple. Premier ennemi de la fertilité : l'âge des femmes C'est injuste, mais c'est comme ça ! À sa naissance, une petite fille possède environ 6 millions de follicules ovariens. Ce stock diminue progressivement à partir de la puberté, et significativement dès la trentaine. À 40 ans, la moitié des femmes ne peuvent plus tomber enceintes naturellement. Et à l’âge de 50 ans, lors de la ménopause, une femme possède moins de 1000 follicules ovariens... On estime que la fertilité d’une femme est optimale entre 18 et 31 ans. L’insuffisance ovarienne débutante est ainsi la première cause d’infertilité chez les femmes de plus de 35 ans. Le ennemis de la fertilité des femmes que l'on peut maîtriser Le surpoids et l’obésité Un excès de poids important provoque fréquemment chez la femme des déséquilibres hormonaux et donc des problèmes de fertilité. Néanmoins, une perte de poids permet souvent de rétablir les chances de tomber enceinte. Les troubles de l’ovulation, voire l’anovulation, sont particulièrement fréquents dans l’obésité de type androïde (graisse concentrée au niveau de la taille). L’excès de poids peut aussi être associé au syndrome des ovaires polykystiques. À noter qu'un poids trop bas, notamment en cas d'anorexie, peut aussi entraîner des troubles de l'ovulation. Le tabac Si le tabac est évidemment déconseillé pendant la grossesse, fumer réduit par ailleurs la fertilité...
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Dans l'acutalités...