suisse

La liberté religieuse des chrétiens est de plus en plus menacée en Occident, selon Tony Perkins Dans un rapport récemment publié, Tony Perkins, ancien président et commissaire de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF), a souligné une préoccupation croissante quant aux violations de la liberté religieuse à l'encontre des chrétiens dans le monde occidental. Le rapport met en évidence des exemples alarmants de restrictions imposées aux chrétiens dans les pays occidentaux, auparavant considérés comme des bastions de liberté et de tolérance religieuse. Selon Perkins, la hostilité envers les chrétiens qui adhèrent à la Bible est clairement en augmentation constante en Occident. Les restrictions à la liberté d'expression et de prière publique sont parmi les infractions les plus courantes relevées dans le rapport. Perkins souligne que ces abus sont préoccupants pour tous ceux qui comprennent que la liberté religieuse signifie être en mesure de vivre sa foi dans tous les aspects de sa vie. Exemples spécifiques de violations de la liberté religieuse Le rapport cite des exemples spécifiques de violations de la liberté religieuse, tels que l'arrestation de chrétiens au Royaume-Uni pour avoir prié silencieusement devant des centres d'avortement. En Allemagne, Perkins affirme qu'une répression contre les formes alternatives d'éducation confessionnelle est en cours. Aux États-Unis, des enseignants et des entraîneurs chrétiens sont licenciés en raison de leurs convictions sur la sexualité humaine, et les lieux de culte chrétiens sont de plus en plus menacés par des actes de violence. Perkins souligne que la liberté religieuse est le fondement des droits de l'homme que les démocraties occidentales cherchent à promouvoir à l'étranger. Cependant, il avertit que si ce droit humain fondamental n'est pas protégé à l'intérieur de nos frontières, sa capacité à être promu dans le monde entier sera perdue. Le rapport se veut un rappel de l'ampleur des violations commises par les...
La transition de l'influence évangélique vers la laïcité : études de cas historiques et contemporaines L’influence des mouvements évangéliques sur les sociétés a parfois conduit à des tensions entre la sphère religieuse et les principes laïques, notamment lorsque des scandales ou des événements politiques ont ébranlé la confiance publique. Ce rapport examine plusieurs cas où des régions ou villes initialement marquées par un fort ancrage évangélique ou religieux ont opéré une transition vers un modèle plus sécularisé, souvent en réponse à des crises institutionnelles, des abus de pouvoir ou des conflits sociétaux. 1. Brésil : L’essor et les limites du pouvoir évangélique dans un État constitutionnellement laïc Le Brésil, constitutionnellement laïc depuis 1891, a connu une montée en puissance des églises évangéliques à partir des années 1980, notamment les courants pentecôtistes et néo-pentecôtistes. Ces groupes, tels que l’Église universelle du Royaume de Dieu, ont capitalisé sur leur implantation dans les quartiers populaires et leur usage médiatique pour devenir des acteurs politiques majeurs. Leur soutien à Jair Bolsonaro en 2018 illustre leur capacité à mobiliser des électorats autour d’un discours conservateur. Cependant, l’alliance entre évangéliques et pouvoir a exacerbé les tensions avec d’autres groupes religieux et suscité des critiques sur la neutralité de l’État. Les scandales de corruption, comme le Lava Jato (2014-2015), ont affaibli les partis traditionnels et renforcé les appels à une séparation plus stricte entre religion et politique. Bien que le Brésil reste majoritairement religieux, ces crises ont alimenté un débat sur le respect de la laïcité constitutionnelle. Lisez : Jeunes chrétiens face au Carnaval : analyse biblique complète 2. Besançon (France) : Le déclin d’une église évangélique emblématique Fondée en 1963 par Aldo Benzi, l’Église évangélique La Mission de Besançon a connu un essor rapide, comptant jusqu’à 4 000 membres dans les années 1980. Son influence s’étendait à travers un réseau national d’églises. Toutefois,...
La Société suisse d’utilité publique (SSUP) travaille actuellement au changement de l'hymne national et annonce dans un communiqué que «le futur hymne national s’appuiera sur le texte du préambule de la Constitution fédérale suisse, en vigueur depuis 1999 et qui évoque des valeurs telles que la démocratie, la diversité, la liberté, la paix et la solidarité». Le vieux "Cantique Suisse" devrait ainsi trépasser en 2015. Après avoir lancé un concours le 1er août, la SSUP aurait reçu plus de 200 projets. Sur le site du concours, la raison officielle de ce changement serait la suivante : «le texte du Cantique suisse est difficile à retenir, lourd de style et dépassé par la réalité. La Suisse ne s’y reflète pas dans sa diversité ni politique ni culturelle actuelle. Cela doit changer». Mais d'ores-et-déjà, bien que les églises ne se sont pas prononcées à ce jour (Ni La Fédération des Eglises protestantes de Suisse, ni la Fédération romande des Eglises évangéliques, ni le Réseau évangélique suisse n’ont pris position sur ce sujet), certains chrétiens se questionnent : et si au final, l'objectif principal n'était autre que d'ôter toute référence à Dieu dans l'hymne national ? «Cet hymne est un cantique à la Gloire de Dieu. J’y suis très fermement attaché et je vois dans la démarche proposée une action perverse qui a comme objectif de participer à l’évacuation de la société de toute référence à Dieu au sein de notre pays. J’en ai assez de voir des jeunes qui malheureusement ne connaissent pas ou rejettent les valeurs qui ont fait la force de la Suisse, se lever pour banaliser ce que nos pères ont construit et anéantir toute référence à Dieu dans notre pays», s'emporte Philippe Corthay - œnologue et fondateur du groupe évangélique «Forum des hommes» - d'après une dépêche de ProtestInfo....

Dans l'acutalités...